Derrière les coins de ce carreau
une pluie battante se déchaîne
sur la terre fougueuse et verdoyante
Et derrière cette nature luxuriante
se perçoit le sourire filigrane
d'un créateur paisible et joyeux...
Journal philosophico-poétique. Pages intimes d'une âme anonyme... Avant de reprendre la route vous êtes conviés à laisser vos impressions sur Arrêt Minute.
lundi 31 mars 2008
La toile...l'étoile...
Les tribulations de la toile
extirpent les êtres du quotidien
Les claviers s'appliquent tant et si bien
que les boites de réception s'emballent
Nouvelles latitudes humaines
tracées sur des voies câblées
Depuis les confins se promènent
des âmes soeurs en réseaux groupés
Les élans anonymes
s'enlacent sans se toucher
et les sentiments subliment
notre propre réalité
Tout cela nous ramène
à la même constatation
quelque soit l'époque humaine
les hommes vivent d'émotions...
extirpent les êtres du quotidien
Les claviers s'appliquent tant et si bien
que les boites de réception s'emballent
Nouvelles latitudes humaines
tracées sur des voies câblées
Depuis les confins se promènent
des âmes soeurs en réseaux groupés
Les élans anonymes
s'enlacent sans se toucher
et les sentiments subliment
notre propre réalité
Tout cela nous ramène
à la même constatation
quelque soit l'époque humaine
les hommes vivent d'émotions...
jeudi 27 mars 2008
Ou est le bon sens ?
Le sourire gai de l'amour
Le parler vrai des gens simples
Les gestes crus et sans détour
Le torse ouvert des gens humbles
La peau ridée du labeur
L'intégrité des gens simples
La main fourbue du travailleur
La fraternité des gens humbles
La démarche peinarde de la nature
La bonne pâte des gens simples
La sagesse innée et sans rature
La vérité des gens humbles
La parole trempée de l'expérience
L'ingéniosité des gens simples
L'opulence qui secoue les sens
La générosité des gens humbles
Le voyeurisme proclamé de nos jours
La suffisance étalée des discours
L'éphémère règne des vautours
et l'humilité des gens simples...
Le parler vrai des gens simples
Les gestes crus et sans détour
Le torse ouvert des gens humbles
La peau ridée du labeur
L'intégrité des gens simples
La main fourbue du travailleur
La fraternité des gens humbles
La démarche peinarde de la nature
La bonne pâte des gens simples
La sagesse innée et sans rature
La vérité des gens humbles
La parole trempée de l'expérience
L'ingéniosité des gens simples
L'opulence qui secoue les sens
La générosité des gens humbles
Le voyeurisme proclamé de nos jours
La suffisance étalée des discours
L'éphémère règne des vautours
et l'humilité des gens simples...
mardi 25 mars 2008
Impassible...
C'est le calme plat
Un refrain sans notes
voltige et s'en va
Cette sensation placide
n'est pas une terre aride
ni une flambée de joie
C'est une osmose des lois
et de la nature humaine
posée sur terre, ici bas
celle-ci s'ouvre et se démène
au rythme de la foi
Elle goûte aux délicieux miel
qui coulait autrefois
dans l'Eden originel
où Adam était roi
partageant avec le ciel
et sa douce Eve la joie
et le secret éternel
d'une vie paisible à trois...
Un refrain sans notes
voltige et s'en va
Cette sensation placide
n'est pas une terre aride
ni une flambée de joie
C'est une osmose des lois
et de la nature humaine
posée sur terre, ici bas
celle-ci s'ouvre et se démène
au rythme de la foi
Elle goûte aux délicieux miel
qui coulait autrefois
dans l'Eden originel
où Adam était roi
partageant avec le ciel
et sa douce Eve la joie
et le secret éternel
d'une vie paisible à trois...
lundi 24 mars 2008
L'enfer ce n'est pas l'autre...
Ses yeux qui pétillent
Son coeur qui crépite
Sa main qui vacille
Son labeur qui récite
Il me sauvegarde
penché sur lui
je ne regarde
plus mes soucis
L'autre m'affranchit
du temps et de l'espace
et arrose ma vie
de mille et une grâces...
Son coeur qui crépite
Sa main qui vacille
Son labeur qui récite
Il me sauvegarde
penché sur lui
je ne regarde
plus mes soucis
L'autre m'affranchit
du temps et de l'espace
et arrose ma vie
de mille et une grâces...
jeudi 20 mars 2008
Hommes
Le temps va de l'avant
En eux il se pose
Leurs cheveux gris blancs
tels des rayons s'exposent
Le vent murmure les scènes
Les sentiments s'égrènent
Un par un la vie scrute
tous ces hommes qui butent
Pourtant ils se relèvent
par la force des choses
A la sueur de leur rêves
Leur corps engourdis s'opposent
Mais l'amour sursoit
Ainsi va la vie
De ce monde qui va
Et arrose d'énergie
leurs émois, leur moi
et le donateur de vie...
En eux il se pose
Leurs cheveux gris blancs
tels des rayons s'exposent
Le vent murmure les scènes
Les sentiments s'égrènent
Un par un la vie scrute
tous ces hommes qui butent
Pourtant ils se relèvent
par la force des choses
A la sueur de leur rêves
Leur corps engourdis s'opposent
Mais l'amour sursoit
Ainsi va la vie
De ce monde qui va
Et arrose d'énergie
leurs émois, leur moi
et le donateur de vie...
lundi 17 mars 2008
Le cycle de la vie...
Retour
toujours
au discours
de secours
L'hiver
nécessaire
déterre
les jours
La nuit
surgit
sans répit
Son tour
jamais
se soumet
aux plaies
de l'amour
La roue
secoue
les bouts
et savoure
les restes
indigestes
et les zestes
de nos jours...
toujours
au discours
de secours
L'hiver
nécessaire
déterre
les jours
La nuit
surgit
sans répit
Son tour
jamais
se soumet
aux plaies
de l'amour
La roue
secoue
les bouts
et savoure
les restes
indigestes
et les zestes
de nos jours...
jeudi 13 mars 2008
La cour des miracles
Accepter la folie
Tout bêtement dire oui
Sourire à l'envie
d'une histoire qui vit
Saisir ces chères
secondes qui fuient
Affolées ou fières
Porteuses d'infini
Il est temps maintenant
de lâcher les on dit
et rejoindre promptement
les génies qui s'ennuient
de voir tous nos instants
perdus dans les soucis
Il est temps donc
que la fée clochette
Le roi King Kong
La belle et la bête
libèrent nos méninges
nous laissent au tapis
fripés comme des singes
les quatre pattes qui rient
Assis sur la tête
Les pupilles ravies
par une pirouette
que rien ne ternit...
Tout bêtement dire oui
Sourire à l'envie
d'une histoire qui vit
Saisir ces chères
secondes qui fuient
Affolées ou fières
Porteuses d'infini
Il est temps maintenant
de lâcher les on dit
et rejoindre promptement
les génies qui s'ennuient
de voir tous nos instants
perdus dans les soucis
Il est temps donc
que la fée clochette
Le roi King Kong
La belle et la bête
libèrent nos méninges
nous laissent au tapis
fripés comme des singes
les quatre pattes qui rient
Assis sur la tête
Les pupilles ravies
par une pirouette
que rien ne ternit...
mardi 11 mars 2008
On ne peut remplir un vase plein...
Vidé
Épuisé
Méprisé
Effacé
Oublié
Quand "je" n'existe plus
C'est là que "tout" apparaît...
Épuisé
Méprisé
Effacé
Oublié
Quand "je" n'existe plus
C'est là que "tout" apparaît...
lundi 10 mars 2008
Mon papa
Son visage est le miroir où mon coeur se plaît
Sa voix est la lumière qui estompe mes plaies
Son étreinte est le lieu que nul ne peut toucher
Son âme de combattant est mon havre de paix
Il m'a soufflé les dons, donné la liberté
Il a nommé mes pas, mes espoirs, mes idées
Comme avait fait le premier de l'humanité
aux créatures naissantes de l'univers entier
La distance nous sépare mais un amour sacré
unit nos histoires, consolide nos destinées
Mes entrailles sont noyées dans cette dualité
Mon Père vit en moi, mais il est fort éloigné
Sa voix est la lumière qui estompe mes plaies
Son étreinte est le lieu que nul ne peut toucher
Son âme de combattant est mon havre de paix
Il m'a soufflé les dons, donné la liberté
Il a nommé mes pas, mes espoirs, mes idées
Comme avait fait le premier de l'humanité
aux créatures naissantes de l'univers entier
La distance nous sépare mais un amour sacré
unit nos histoires, consolide nos destinées
Mes entrailles sont noyées dans cette dualité
Mon Père vit en moi, mais il est fort éloigné
dimanche 9 mars 2008
Etre ou avoir l'air
La différence entre chercher à avoir une bonne conscience et avoir une bonne conscience est plus grande que la distance entre la terre et le ciel...
Il n'empêche que le seul moyen pour avoir bonne conscience est de commencer par chercher à avoir bonne conscience...
Il n'empêche que le seul moyen pour avoir bonne conscience est de commencer par chercher à avoir bonne conscience...
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