Ce n'est pas une beauté copiée-collée
C'est la joie que la beauté procure
Ce n'est pas la jeunesse des années
C'est l'éternité des sentiments purs
Ce n'est pas l'intelligence innée
C'est le don de soi qu'elle assure
Ce n'est pas le succès d'une carrière
C'est la sérénité de l'expérience
Ce n'est pas l'allure éphémère
C'est le regard qui donne du sens
Ce n'est pas la parole articulée
C'est l'intention qui engage
Ce n'est pas le geste exécuté
C'est la conviction qui s'en dégage
Ce n'est pas moi qui me rend heureux
C'est l'autre qui le fait
Ce n'est pas l'autre qui nous rend heureux
C'est la vérité
Journal philosophico-poétique. Pages intimes d'une âme anonyme... Avant de reprendre la route vous êtes conviés à laisser vos impressions sur Arrêt Minute.
samedi 29 novembre 2008
Lettre à un inconnu...
Je t'aime toi qui me lis, je vois un peu de toi
Je sais bien que tu vis et respires comme moi
Tu assistes tous les soirs dans le calme de ton lit
Aux facéties de l'espoir qui invente ta vie
Dans ton for intérieur, un évènement précis
Ravive la moindre peur, exalte la moindre envie
Je t'aime toi qui me lis, je ressens dans les airs
L'effluve de tes soucis saisir mon atmosphère
Bouillonnements multiples d'une nature humaine
Qui coule indicible dans une même veine
Je t'aime toi qui me lis, je sais que tu partages
La lourdeur des non-dits, les drames en héritage
Nos heures sont des rengaines, des pages éparpillées
Saturant nos antennes, se partageant nos idées
Je t'aime toi qui me lis, vois-tu je reconnais
L'invisible infini, intime et partagé
Je sais quand tu souffres et quand tu souris
Quand le soir te couvre, dans le noir je prie
Je t'aime, devrais-je t'étonner, humain inconnu
Nous sommes tous des nouveaux-nés une fois mis à nu
Je sais bien que tu vis et respires comme moi
Tu assistes tous les soirs dans le calme de ton lit
Aux facéties de l'espoir qui invente ta vie
Dans ton for intérieur, un évènement précis
Ravive la moindre peur, exalte la moindre envie
Je t'aime toi qui me lis, je ressens dans les airs
L'effluve de tes soucis saisir mon atmosphère
Bouillonnements multiples d'une nature humaine
Qui coule indicible dans une même veine
Je t'aime toi qui me lis, je sais que tu partages
La lourdeur des non-dits, les drames en héritage
Nos heures sont des rengaines, des pages éparpillées
Saturant nos antennes, se partageant nos idées
Je t'aime toi qui me lis, vois-tu je reconnais
L'invisible infini, intime et partagé
Je sais quand tu souffres et quand tu souris
Quand le soir te couvre, dans le noir je prie
Je t'aime, devrais-je t'étonner, humain inconnu
Nous sommes tous des nouveaux-nés une fois mis à nu
jeudi 20 novembre 2008
C'est bien ça la vie
Des milliards de têtes
Tapissent la planète
Tapissent la planète
Des mœurs en sursis
Des vagues de dépit
Des vagues de dépit
Des idées foisonnent
Et des rires raisonnent
Et des rires raisonnent
Mais des pleurs aussi
C’est bien ça la vie
C’est bien ça la vie
Les enfants heureux
Ébahissent les cœurs
Ébahissent les cœurs
De ces amoureux
En quête de bonheur
Mais on trouve parfois
Un bébé transi
En quête de bonheur
Mais on trouve parfois
Un bébé transi
Laissé dans le froid
C’est bien ça la vie
C’est bien ça la vie
Les flashs s'accélèrent
Sur des écrans plats
Sur des écrans plats
Les gens les vénèrent
Devant un repas
Devant un repas
Les affamés crèvent
Les déprimés rêvent
Les déprimés rêvent
On peut mourir d'ennui
C’est bien ça la vie
Dans toute sorte d'âme
C’est tantôt une fête
Tantôt c'est le calme
Avant la tempête
Dans les grands moments
On se veut brillants
Pas dans les petits
C’est bien ça la vie
C’est bien ça la vie
Dans toute sorte d'âme
C’est tantôt une fête
Tantôt c'est le calme
Avant la tempête
Dans les grands moments
On se veut brillants
Pas dans les petits
C’est bien ça la vie
lundi 17 novembre 2008
La promesse
Pétrifié, il gémit
Au pied de la sentence
Il n'a plus de répit
Son élue est en partance
La porte s'entrouvre
Et laisse entrer les enfants
Le désespoir les couvre
De son voile oppressant
Il veut combler l'abysse
Demeurer auprès d'elle
Dans son oreille il glisse
Une promesse éternelle...
Au pied de la sentence
Il n'a plus de répit
Son élue est en partance
La porte s'entrouvre
Et laisse entrer les enfants
Le désespoir les couvre
De son voile oppressant
Il veut combler l'abysse
Demeurer auprès d'elle
Dans son oreille il glisse
Une promesse éternelle...
dimanche 16 novembre 2008
La voie étroite
Une cascade de jouvence
Dégringole sur les pavés
Dévalant une existence
Maintes fois accidentée
Des tournants et des tournis
Des torrents et des reflets
Tant d'espérances évanouies
Dans la boue des vanités
Mais la source jaillit encore
Rien ne saurait arrêter
Ni personne ne détériore
Le flot de la vérité...
Dégringole sur les pavés
Dévalant une existence
Maintes fois accidentée
Des tournants et des tournis
Des torrents et des reflets
Tant d'espérances évanouies
Dans la boue des vanités
Mais la source jaillit encore
Rien ne saurait arrêter
Ni personne ne détériore
Le flot de la vérité...
samedi 15 novembre 2008
Fantômes
Leur crâne est un désert
Un cube orné de vide
Ni fermé ni ouvert
A une musique sordide
Leurs yeux sont hagards
Des sphères au teint livide
Perdues dans le noir
D'une lumière insipide
Leurs pieds sont en carton
Étoiles pétries de rides
Avançant à tâtons
Sur des parterres arides
Où sont passés les cœurs
De ces vies humanoïdes
Qui recherchent le bonheur
Dans un espace-temps morbide ?
Un cube orné de vide
Ni fermé ni ouvert
A une musique sordide
Leurs yeux sont hagards
Des sphères au teint livide
Perdues dans le noir
D'une lumière insipide
Leurs pieds sont en carton
Étoiles pétries de rides
Avançant à tâtons
Sur des parterres arides
Où sont passés les cœurs
De ces vies humanoïdes
Qui recherchent le bonheur
Dans un espace-temps morbide ?
lundi 10 novembre 2008
Tout est en ordre...
L'embuscade est déjouée
Les fantômes sont renvoyés
Le regret n'est que chimère
La conscience contient la terre
Les fantômes sont renvoyés
Le regret n'est que chimère
La conscience contient la terre
La réalité n'enchaine plus
La sensiblerie perd son éloquence
L'impassibilité habite le silence
Tout est en ordre, le temps est clair
Et tourne encore l'indicible prière...
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