Entr'acte

Petite interruption du journal pour une huitaine
vacances oblige!!

A bientôt sur mes lignes!!

maroon

A vous tous merci...

A vous tous petits anges
de contrées fort lointaines
Si proches de mes humeurs

Vos histoires se mélangent
à ma vie quotidienne
Et lui donnent des couleurs

Tantôt c'est la flamme
Tantôt la bêtise humaine
Tantôt c'est le charme
Les dérives qui me ramènent
à mes propres drames
à tant de joies et de peines

Vos angoisses prennent image
et se confondent aux miennes
Je ne puis voir vos visages
mais je revis vos dilemmes

Pour moi quelle bonne fortune
vos réactions en chaîne
Je vous envoie mes lunes
vous me les rendez pleines

A vous tous les rois mages
Pauvres diables
et autres énergumènes

Merci pour vos messages
profitables
et vos valeurs humaines

Ecrire...

Écrire sur une page en effervescence
Immaculée elle embrasse l'univers
Et pourtant la plume en toute insouciance
Déflore sa blancheur en osant les vers

Quelle humaine inconsistance
Qui veut noircir du papier
Pour avoir une petite chance
D'entrevoir la vérité...

Colombe...

Une rivière enfouie
coule en silence
et pacifie les rimes

Traverse et réjouit
l'intime présence
d'une espérance sublime

Sans effort
Ce réconfort
que je ne mérite
Se précipite
et sans un doute
me trace la route...

L'ancien...

Attention mon fils disait-il
Tu es le jeune homme d'un jour
Mais l'assurance puérile
ne dure pas pour toujours

Attention mon fils disait-il
Méfie toi des couloirs du temps
Tu es beau fort et insouciant
Mais les ans se rajoutent aux ans

Telle une horloge qui s'emballe
Dés a présent le temps avale
tes secondes et tes idylles
que ton âme pensait indélébiles

Attention mon fils disait-il
Au vent qui efface les pas
Aux souvenirs qui défilent
A l'usure qui n'épargne pas

Je sais mon petit-fils disait-il
Mes rides sans nombre te posent des problèmes
Cherche sans répit les solutions utiles
Avant de te retrouver avec les mêmes

Attention mon fils disait-il
Chaque inspiration est une aubaine
Chaque rayon est un pouvoir
Chaque oubli est une haine
Chaque indifférence est un désespoir

Attention mon fils disait-il
Parfois tu sentiras le vide
Ecoute alors ton cœur fragile
et non pas ta raison rigide

Oui bien sur mon fils répondait-il
Un jour je sortirai du chemin
Mais tu avanceras aussi bien
tenant ma canne entre les mains

N'oublie jamais disait-il en pleurant
Ton séjour dans ce monde s'arrêtera
Mais si l'amour en toi reste vivant
alors à ta dépouille il survivra...

Mille mercis...

merci
eh oui
merci
pour les frissons
le temps tout rond
merci
eh oui
merci
pour les images
le flux sauvage
merci
eh oui
merci
pour les apôtres
et tous les autres
merci
eh oui
merci
pour ces moments
uniques et différents
merci
eh oui
merci
pour une tristesse
source de promesses
merci
eh oui merci
pour une parole
qui nous fait drôle
merci
eh oui
merci
pour un sentiment
chaud bouillant
merci
eh oui
merci
pour le regret
qui nous refait
merci
eh oui
merci
pour le désespoir
nouveau départ
merci eh oui
merci
pour cet amour
qui revient toujours
merci
eh oui
merci
la vie!!

Forum

C'est simplement la ferveur
de connaitre une âme sœur
Simplement un palpitant
qui recherche un remontant

C'est une quête sincère
d'un élément authentique
Suffisant mais pas nécessaire
pour rendre l'instant magique

C'est comme une brise légère
Certains y voient la terre entière
D'autres beaucoup trop méfiants
n'y voient qu'un coup de vent

C'est une recherche d'humanitude
véritable et sans arrière pensée
Mais bien souvent sous nos latitudes
Les vérités sont escamotées...

Miracle de la vie...

Miracle sous mes yeux
Cet homme est heureux
et plus que ravi
de retrouver sa vie

La force revient
Il se sent guéri
Il se sent si bien
qu'il m'en remercie

Je n'ais fait qu'appliquer
une science établie
une loi transcendée
par mon âme qui prie

Pour le reste j'ai regardé
joyeux et ébahi
ce coeur revigoré
et ce visage qui sourit...

Quel beau sourire...

Sourire aux traits purs
à travers la serrure
d'un cœur transi
au secret de l'esprit

Sourire d'allégresse
Pour l'ame en détresse
Un sourire bondissant
Frisson saisissant

Sourire des souhaits
Sourire rêveur
Sourire rêvé
sur des lèvres en fleur

Sourire qui évoque
Sourire qui provoque
des souvenirs en stock
pour l'avenir...

Sourire du soleil
Sur un visage vermeil
Des pommettes roses
La nature qui ose

Sourire de plaisir
Laisser courir
la divine folie
d'un regard attendri

Sourire tonitruant
au son salvateur
La bonne humeur
sans faux fuyant

Sourire de secours
Sourire de séjour
dans un monde d'oubli
pour un être affaibli

Sourire miroir
de sa propre histoire
qui surgit et qui vit
au fond des yeux noirs

Créature...

Minuscule
L'arrogance t'accule
Tu arraches aux sens
des bribes d'éternité...

Incrédule
Tes moites tentacules
brisent en cadence
les idées enchantées...

Tu pries et alors...
La céleste bascule
chargée d'espérance
penche de ton coté

Un travail de fourmi...

Une fourmi courbaturée
dans un monde immense
progresse au jour le jour

Sur une terre oubliée
la fourmi se dépense
sans chercher de retour


Elle travaille comme elle sait
les peines sont minuscules
voire même sans importance

De son mieux elle essaie
quitte à être ridicule
d'aller dans le bon sens


Elle y croit un peu
car y croire beaucoup
serait prétentieux

Elle y croit rien qu'un peu
car ne rien croire du tout
serait bien orgueilleux


Epuisée par toutes ces galères
Pas à pas la fourmi avance
Elle ne porte pas son salaire
sur son dos courbé en souffrance
Mais plutôt dans son âme altière
et son cœur chargés d'espérance...

Ainsi va le monde...

Quelle est donc cette époque où le politicien fait dans la philosophie, où le poète fait de la politique, où le religieux n'a plus de trait d'esprit ?

Quelle est donc cette époque où l'agent immobilier fait fortune avec les divorces, où l'avocat exerce ses talents en contournant le droit, où le médecin traite l'organe et non pas l'être dans lequel il vit ?

Quelle est donc cette époque où les guerres des pays sans nom deviennent des films à sensation, où les films à gros budget deviennent des cultes, où le cynisme devient une religion ?

Quelle est donc cette époque où les humains sont des moutons éparpillés sans berger ?

Quel est donc ce royaume d'aveugles où les aveugles sont rois ?

Boulimie...

Gourmandise et manque d'amour
Gourmandise et peur de l'ultime
Gourmandise un appel au secours
Gourmandise pour combler l'abime

Gourmandise pour rassasier une tristesse
Gourmandise pour calmer les blessures
Gourmandise pour remplacer la liesse
d'une exaltation intime et pure

Gourmandise mirage de tous les jours
Gourmandise naufrage des espérances
Gourmandise d'un homme qui court
et qui mange son impuissance...

L'étincelle

Etincelle de mon âme
Imprévisible et rebelle
Ton opulence me charme
Mais tu t'en va infidèle

Tes absences me désarment
Je gémis de plus belle
Quand tu laisses trainer le vacarme
Dans ma carcasse corporelle

Puis tu reviens sans crier gare
Et secoues tous mes espoirs
Me raconte des histoires
qui m'enchantent et me calment

Quand tu demeures en moi
Je n'ai plus rien à faire
Le bien être est un état
Dont tu connais les mystères

Etincelle de mon firmament
Garde moi de tous ces nuages
Vois-tu j'arrive à un age
Où l'on craint les coups de vent

Le Phénix

La fin ne peut tout figer
Là, dans le néant
Je respire encore...

La fin ne tue pas
Elle regénère...

S'il en était autrement
Je serais déjà mort
Depuis longtemps...

Saint valentin + 1

Il parait qu'il est d'usage
de faire un geste symbolique
En soi ça ne présage
d'aucune flamme authentique

Notre vie est un rivage
bercé par une mer d'huile
Où se livre et se propage
l'ombre de nos courbes subtiles

Ses yeux verts flamboyants
sur mon être enlacés
Donnent un zeste rayonnant
au cadet de mes pensées

Sa vie de tous mes jours
ravit nos instants futiles
et accorde à notre amour
une éternité fragile

Son tempérament rebelle
voile une pudeur véridique
Alliage de liqueur sensuelle
et d'élixir mystique

Petite fée des simples moments
Souveraine de mon territoire
Penchée sur nos garnements
renouvelle tous les espoirs

Ce soir comme tous les soirs
Ensemble nous partirons
Voir et nous émouvoir
d'un nouvel horizon...

Esprit de communion

Le génie est universel et ce sont ceux qui veulent se l'approprier qui le tuent...

Le piège

Coup de poignard sans lame
ni plaie, ni sang...

Hémorragie de l'âme
douleurs et tourments...

L'amour désorienté
se méprend...

Pas un mot
Pas une pensée
Tout est en suspens...

Pas un sentiment
Pas une ombre
L'anéantissement...

Soudain, le miracle
Tant de souffrances ne sont qu'illusions...

Tu me manques et pourtant ...tu es là

Tu me manques et pourtant te voilà
dans les rayons solaires
dans la plénitude de l'hiver
dans le sourire d'une femme
dans les refrains que fredonnent
les humains divers...

Tu me manques et pourtant te voilà
dans une émotion vivifiante
dans une déception édifiante
dans une amitié qui se meurt...

Tu me manques et pourtant te voilà
qui tourne en boucle dans mon cœur
qui donne des couleurs à mes humeurs
qui calme mes pulsions en douceur ...

Tu me manques et pourtant te voilà
unique objectif de mes espoirs
unique espoir de mes jours
unique jour de gloire...

Prière pour un homme en peine...

Assoiffé de vie, fuyant la mort
Noyé dans une lutte sincère
Il ne sait où vont ses efforts
mais il sait qu'il faut les faire

Il veut bouger aller de l'avant
Rester droit dans ses affaires
Combattant solitaire d'un temps
qui le séduit et le désespère

Happé par des projets en pagaille
qui l'enivrent de chimères
Il comble le temps par le travail
mais ne peut panser ses misères

Le monde apprécie ses mouvements
Le monde le pousse à mieux faire
Le monde le saigne à blanc
Sans le savoir ils l'enterrent

Les bonnes intentions l'agacent
et le troublent dans ses guerres
Tant de combats le lassent
Il n'a pas de bannière

Les principes creusent son encéphale
de sillons qui le mortifient :
"Il faut" "il est primordial"
"Il est vital et bien précis"

Une humaine créature
Abandonnée et sans repères
Forçat d'une conjoncture
imposée par ses pairs

L'émotion me tenaille
Une authentique prière
libère mes entrailles
et s'élève dans les airs...

Faim de vie

Silence, murmure des ventilateurs
Ils somnolent avec leur douleur
Plane un esprit de supplication
Pourvu que ce ne soit pas l'heure

Une blouse blanche glisse dans le couloir
Un homme vit à l'intérieur
Dans son âme se mélangent et dans son cœur
Son histoire étrange et la leur...
Le soupir des anges...le bip des moniteurs...
Le souvenir des proches... le sommeil rongeur...

Au bout du couloir, au bout des heures
Perce une douce lueur
Est-ce un matin de plus
Ou est-ce la bannière du sauveur ?

Bombe à retardement

Il monte dans le noir, au sommet de la pente
Son chien se faufile entre les conteneurs
Aprés une journée de fortes chaleurs
Le bitume se rafraichit et se lamente

Ses oreilles ramassent des bruits sourds
Au loin s'écrasent deux ou trois bombes
A la même seconde le même jour
Ils sait que d'autres succombent

L'injustice l'insupporte
Comment trouver ça normal
Les explosions illuminent les portes
Et les obus déchirent le littoral

Encore des âmes qui disparaissent
Avant que l'aube ne les caresse

Il faut laisser le temps
Au chien de pisser
A l'adolescence de passer
A l'avenir de se tisser

Surtout rester vivant
Dans sa chair et en dedans

Que de choses à faire
Pour un gosse de douze ans

Un soir de guerre...

Un type ordinaire

Présumé coupable
parce que capable
de vivre tel quel

Présumé coupable
parce que aimable
avec n'importe lequel

Présumé coupable
parce que vivable
tel une coulée de miel

Présumé coupable
parce que valable
sans être exceptionnel

Présumé coupable
parce que sa fable
raconte l'essentiel
amour affable
de ses semblables
comme au temps originel...

Elle m'a visité...

Petite fée des splendeurs
Virevolte dans l'espace immense
Le sillage de ses ailes en cadence
Délivre les mauvaises humeurs

Elle se déhanche lascive
Au son des hauts-parleurs
Une musique étrange et vive
S'infiltre dans les rêves joueurs

Elle avance lumineuse
Caresse les cils en longueur
Nourrit les idées dormeuses
D'une agréable torpeur

Puis se balance en nonchalance
En présence de mille danseurs
Et laisse une trace en brillance
Sur un oreiller songeur

Parée d'une toile de Byzance
Elle miroite le souffle rédempteur
S'immisce dans les pages immenses
d'une âme pétrie de pleurs
Lui donne des rimes de jouvence
Un retour au verbe créateur

L'existence n'est plus une souffrance
Mais une suite de hauteurs
De là ne tombent pas les espérances
Tenues dans la paume du seigneur...

Gros dadet...

Sa bouille gros bébé
Sa sauce forte d'idées
Son ton clair et sur
en rien me rassurent

Bien assis sur ses dogmes
qu'il étale de tous cotés
Il mélange et déforme
les princpes les plus vrais

Il arbore une franchise
de toute pièce trafiquée
Sa haute voix s'aiguise
sur ses auditeurs inhibés

Son sourire gras difforme
Sa masse ronde articulée
en font un pantin énorme
sur les planches de notre passivité

Au bout de son entreprise
Les gares ont portes fermées
Et au pied des rails gisent
tant de gens égarés...

Lecon de vie

Elle est seule et son coeur
est le seul à la comprendre
Occupés par leur malheurs
les autres ne peuvent la surprendre

Ses richesses sont enterrées
Les choses pour elle sont différentes
Sa place est souvent en retrait
car elle n'est pas éloquente

Sa lutte est de tous les jours
Son énergie vient de nulle part
Elle s'accroche avec l'amour
qui coule à flots dans ses espoirs

C'est une battante
Une folle de Dieu
Une ame attachante
Une lecon pour nos yeux

Une belle, une pure
Une bien-aimée du paradis
qui nous guérit avec ses blessures
et donne un sens à notre vie

Emmènes-moi...

Prends-moi mon crayon
Emportes-moi loin des lettres
et des mots, donne moi des ailes

Voilà que mon coeur se pare
Baignes-toi dans mes veines
Arroses mes joies et mes peines

Emmènes-moi mon crayon
Là où je ne sais
Là où je ne croyais jamais
arriver, montres-moi les soirs
Les étoiles et le noir
où tout se voit

Dis-moi mon crayon
Dis-moi pourquoi
J'ai besoin de toi
Te laisser courir et frémir
sur les plages de ma peau

Doucement mon crayon
ne profite pas
Tu es un plume de bois
et ta sève c'est moi

Détournement de proverbes...à des fins futiles

Mieux vaut dormir tard
que jamais se coucher

Pierre qui roule
a une belle frimousse

Dans le royaume des ivrognes
les marchands de vin sont rois

Qui boit sa meuf
boit au bluff

Nul n'est prophète
dans son treillis

A force de cogner
on devient con

Dis moi qui tu fréquentes
je te dirai qui tuer

Qui mégotte
est tabagique

Qui s'étiole
est élastique

La caravane passe
Le Tour de France est là

Les jours se suivent
Les hommes se ressemblent...

Essentiel

J'ai perdu une trace
Je ne sais quoi
Peu à peu elle s'efface
Et sort de moi
Il n'ya rien à sa place
Je ne me reconnais pas...

Il parait que le grace
ne se commande pas
L'homme dont elle se lasse
n'a plus qu'à
prier comme elle s'en va...