Il ne veut plus rien
Il ne veut pas être déçu
Il ne perçoit plus rien
Il passe inaperçu
Il ne voit plus rien
Depuis qu'il s'est perdu de vue
Il n'est plus rien
Dans le rien absolu...
Journal philosophico-poétique. Pages intimes d'une âme anonyme... Avant de reprendre la route vous êtes conviés à laisser vos impressions sur Arrêt Minute.
lundi 7 décembre 2009
mercredi 28 octobre 2009
Immondialisation
Journées automatiques
Actions programmées
Rythment la vie pratique
Des citoyens lancés
Sur des souris qu’ils cliquent
D’une égale sonorité
Les médias s’invitent
Dans l’intimité
Certains s'étripent
Sur la télé-réalité
D’autres récitent
Leur destin brisé
Quelques-uns espèrent
Et tentent une percée
Dans l'idée sincère
D’effleurer la vérité
Mais le monde altère
La visibilité
Des âmes prisonnières
De futilités
Le silence est hagard
Pourrait-il s'imposer
Dans cette immense gare
Où gagner c'est oser
Défier l'au-delà
Trouver qu'il est aisé
D'avancer à tout va
Sans un guide avisé ?
Sur l’océan du bien-être
Naviguent les épaves
Sur terre le maître
Est mené par l’esclave
La vérité est d’un piètre
Secours pour le brave
Depuis que la lucidité
S’est muée en entrave...
Actions programmées
Rythment la vie pratique
Des citoyens lancés
Sur des souris qu’ils cliquent
D’une égale sonorité
Les médias s’invitent
Dans l’intimité
Certains s'étripent
Sur la télé-réalité
D’autres récitent
Leur destin brisé
Quelques-uns espèrent
Et tentent une percée
Dans l'idée sincère
D’effleurer la vérité
Mais le monde altère
La visibilité
Des âmes prisonnières
De futilités
Le silence est hagard
Pourrait-il s'imposer
Dans cette immense gare
Où gagner c'est oser
Défier l'au-delà
Trouver qu'il est aisé
D'avancer à tout va
Sans un guide avisé ?
Sur l’océan du bien-être
Naviguent les épaves
Sur terre le maître
Est mené par l’esclave
La vérité est d’un piètre
Secours pour le brave
Depuis que la lucidité
S’est muée en entrave...
L’enterrement
Quatre planches séparent
Cet homme des hommes
Sa respiration légère
De son terroir
Gesticulant sans cesse
Ses idées l'assomment
Se perdant dans la messe
De l’aurevoir
Ses os tournent en rond
Ils se morfondent
Son faciès et ses talons
Se confondent
Un silence accablant
Monte la voix
Et peine le bon temps
D'autrefois
Ses sentiments anciens
S'évaporent
Et s'estompent dans le rien
De l'immense décor
Son âme largue les amarres
Plus rien ne l'attache
Aux débris qui s'arrachent
De sa propre histoire...
Cet homme des hommes
Sa respiration légère
De son terroir
Gesticulant sans cesse
Ses idées l'assomment
Se perdant dans la messe
De l’aurevoir
Ses os tournent en rond
Ils se morfondent
Son faciès et ses talons
Se confondent
Un silence accablant
Monte la voix
Et peine le bon temps
D'autrefois
Ses sentiments anciens
S'évaporent
Et s'estompent dans le rien
De l'immense décor
Son âme largue les amarres
Plus rien ne l'attache
Aux débris qui s'arrachent
De sa propre histoire...
dimanche 18 octobre 2009
Le troisième œil
Envie d’être
Disparaitre
Mourir
Et renaitre
Sans cesse
L'ivresse
De l'insondable
Amour...
Disparaitre
Mourir
Et renaitre
Sans cesse
L'ivresse
De l'insondable
Amour...
lundi 7 septembre 2009
Les pharisiens
Ils sont nets, ils sont clairs
Comme le givre par un froid d'hiver
Leur suffisance feutrée prospère
Ils répondent aux derniers critères
Ils se ressemblent à un tel point
Que toute fantaisie s'efface
Dans leurs costumes mitoyens
Où chacun sauve la face
Les rituels se répètent
Pour conserver l’espèce
Ils débitent des sornettes
Sans remord ou paresse
En plein jour le cynisme s’impose
Leur must est ce malheureux qui expose
Sa folie ou son âme en pleurs
Sur la webcam d'un ordinateur
Ils supputent, ils discutent, ils théorisent
Tels des dromadaires traitant de la banquise
Et quand survient l’instant critique
Ils filent en hurlant comme des hystériques
Prisonniers du mot, prisonniers du moi
Ils se gavent de maux pour être en émoi
Avec les années qui passent, ils déclinent
Comme une herbe grasse, sans racines...
Comme le givre par un froid d'hiver
Leur suffisance feutrée prospère
Ils répondent aux derniers critères
Ils se ressemblent à un tel point
Que toute fantaisie s'efface
Dans leurs costumes mitoyens
Où chacun sauve la face
Les rituels se répètent
Pour conserver l’espèce
Ils débitent des sornettes
Sans remord ou paresse
En plein jour le cynisme s’impose
Leur must est ce malheureux qui expose
Sa folie ou son âme en pleurs
Sur la webcam d'un ordinateur
Ils supputent, ils discutent, ils théorisent
Tels des dromadaires traitant de la banquise
Et quand survient l’instant critique
Ils filent en hurlant comme des hystériques
Prisonniers du mot, prisonniers du moi
Ils se gavent de maux pour être en émoi
Avec les années qui passent, ils déclinent
Comme une herbe grasse, sans racines...
samedi 1 août 2009
Ce n'est peut-être rien...
Ce n'est peut-être rien
Ce bout de chemin qui passe
Quelques sentiments soudains
Et quelques grimaces
Le vent qui passe en revue
Quelques doux visages
Le vent qui laisser filer
Quelques folles images
Ce n'est peut-être rien
Cette vision de clarté
Qui respire
Ce n'est peut-être rien
Cette ombre élancée
Qui s'étire
Ce n'est peut-être rien
Cet homme ces enfants
Et cette femme
Ce n'est peut-être rien
Ce soleil d'antan
Qui se pâme
Ce n'est peut-être rien
Ce bout de chemin
Mais c'est le mien...
Ce bout de chemin qui passe
Quelques sentiments soudains
Et quelques grimaces
Le vent qui passe en revue
Quelques doux visages
Le vent qui laisser filer
Quelques folles images
Ce n'est peut-être rien
Cette vision de clarté
Qui respire
Ce n'est peut-être rien
Cette ombre élancée
Qui s'étire
Ce n'est peut-être rien
Cet homme ces enfants
Et cette femme
Ce n'est peut-être rien
Ce soleil d'antan
Qui se pâme
Ce n'est peut-être rien
Ce bout de chemin
Mais c'est le mien...
mardi 14 juillet 2009
Il se la rêve...
Il se la rêve,
Ses tresses noires effleurent
Les pores de son espoir
Ses lèvres lisses embrassent
La peau de sa mémoire
Il se la rêve,
Dans ses pupilles rebelles
La beauté se voile de noir
Quand il pense à elle
La douceur étoile son miroir
Il se la rêve,
Elle comble ses vides
Et murmure de belles histoires
Sa voix limpide
Chante un savoureux départ
Il se la rêve,
Elle se déhanche dans ses plaies
Et calme les blessures du soir
Elle se joue des mondanités
Et donne un goût au dérisoire
Il se la rêve,
Chaque nuit elle arpente
Les pages de son grimoire
Chaque matin il déchante
Sur le quai de la gare
Il se la rêve,
Bout de femme, prêtresse, déesse
Des instants épars
Partout il se la rêve, mais hélas
Il ne la voit nulle part
Ses tresses noires effleurent
Les pores de son espoir
Ses lèvres lisses embrassent
La peau de sa mémoire
Il se la rêve,
Dans ses pupilles rebelles
La beauté se voile de noir
Quand il pense à elle
La douceur étoile son miroir
Il se la rêve,
Elle comble ses vides
Et murmure de belles histoires
Sa voix limpide
Chante un savoureux départ
Il se la rêve,
Elle se déhanche dans ses plaies
Et calme les blessures du soir
Elle se joue des mondanités
Et donne un goût au dérisoire
Il se la rêve,
Chaque nuit elle arpente
Les pages de son grimoire
Chaque matin il déchante
Sur le quai de la gare
Il se la rêve,
Bout de femme, prêtresse, déesse
Des instants épars
Partout il se la rêve, mais hélas
Il ne la voit nulle part
jeudi 4 juin 2009
Toubib or not toubib...
Ils défilent et ils causent
De choses qui les indisposent
Démunis, pusillanimes ou incompris
Ils scrutent l’inconnu, étendus sur le lit
Leurs plaintes camouflent leurs espoirs
Leurs rides complètent leurs histoires
Ils demandent, se lamentent et puis se taisent
De peur que leur mots ne soufflent sur les braises
Leur regard éloigné revient tout d'un coup
Sur le stétho ancré autour de son cou
Et là il est pris dans le vacarme
De leurs yeux hagards qui s'alarment
Entre ses deux oreilles un doux vent respire
Et lui souffle, ô merveille, ce qu'il doit dire...
De choses qui les indisposent
Démunis, pusillanimes ou incompris
Ils scrutent l’inconnu, étendus sur le lit
Leurs plaintes camouflent leurs espoirs
Leurs rides complètent leurs histoires
Ils demandent, se lamentent et puis se taisent
De peur que leur mots ne soufflent sur les braises
Leur regard éloigné revient tout d'un coup
Sur le stétho ancré autour de son cou
Et là il est pris dans le vacarme
De leurs yeux hagards qui s'alarment
Entre ses deux oreilles un doux vent respire
Et lui souffle, ô merveille, ce qu'il doit dire...
mercredi 13 mai 2009
Communauté de biens
C'est étrange...
Ces personnes étranges
Familières et lointaines
Ces gens du quotidien
Ces gens du matin
Ces gens de passage
Reflètent des images
Puis s'en vont
Quittent l'attention
Et deviennent éphémères
Pour de bon...
Pour un instant
Tout disparaît pourtant
Les contraintes du passé
Les principes et les ravages
Sur la voie est tracée
L'unité des personnages
La vérité des aspirations
La pureté de la saison
La nudité de l'amour...
Dès lors que l’éclipse passe
L'éducation en héritage
Ramène chaque pulsation
Dans sa propre maison
Sans dommages...
Ces personnes étranges
Familières et lointaines
Ces gens du quotidien
Ces gens du matin
Ces gens de passage
Reflètent des images
Puis s'en vont
Quittent l'attention
Et deviennent éphémères
Pour de bon...
Pour un instant
Tout disparaît pourtant
Les contraintes du passé
Les principes et les ravages
Sur la voie est tracée
L'unité des personnages
La vérité des aspirations
La pureté de la saison
La nudité de l'amour...
Dès lors que l’éclipse passe
L'éducation en héritage
Ramène chaque pulsation
Dans sa propre maison
Sans dommages...
dimanche 10 mai 2009
Il est...
Tellement éblouissant, tellement parfait
Qu'il est impossible de le regarder
Pour revigorer l'humain esseulé
Il crépite le soir dans la cheminée
Malgré le poids des jours, il soulage les secrets
Solide dans l'échec, il rayonne dans le succès
Il absorbe l'oppression, donne la félicité
Il endure le mensonge et ose la vérité
A chaque respiration, chaque instant, chaque foulée
Dans les ténèbres qui courent, il révèle la clarté
Qu'il est impossible de le regarder
Pour revigorer l'humain esseulé
Il crépite le soir dans la cheminée
Malgré le poids des jours, il soulage les secrets
Solide dans l'échec, il rayonne dans le succès
Il absorbe l'oppression, donne la félicité
Il endure le mensonge et ose la vérité
A chaque respiration, chaque instant, chaque foulée
Dans les ténèbres qui courent, il révèle la clarté
jeudi 7 mai 2009
Love-trotters
C'était un tour du globe rondement planifié
Arrivés en chine leur passion s'était bridée
Ils partirent en Inde pour tenter de l'épicer
Mais le vent d'Afrique a fini par la sécher
Nostalgiques et blasés, en France ils sont rentrés
Pour franchement s'engueuler et reparler français...
Arrivés en chine leur passion s'était bridée
Ils partirent en Inde pour tenter de l'épicer
Mais le vent d'Afrique a fini par la sécher
Nostalgiques et blasés, en France ils sont rentrés
Pour franchement s'engueuler et reparler français...
samedi 25 avril 2009
Résurrection...
Guetter l'ivresse et l'opulence
Vouloir à tout prix s'exhiber
Saisir tous les plaisirs des sens
Mais enfin qu'y a-t-il après ?
L'âme se met en quête de l'essence
Les images ne font que passer
L'intuition émerge du silence
Dans la prière la voie est tracée
Vivre comme un oiseau sur la branche
Fleurir comme le lys dans le pré
Ressusciter tous les dimanches
S'émouvoir pour l'éternité...
Vouloir à tout prix s'exhiber
Saisir tous les plaisirs des sens
Mais enfin qu'y a-t-il après ?
L'âme se met en quête de l'essence
Les images ne font que passer
L'intuition émerge du silence
Dans la prière la voie est tracée
Vivre comme un oiseau sur la branche
Fleurir comme le lys dans le pré
Ressusciter tous les dimanches
S'émouvoir pour l'éternité...
lundi 13 avril 2009
Je ne saurais etre malheureux...
Je ne saurais être malheureux
Car il m'est impossible
D'oublier la joie des valeureux
Je ne saurais être malheureux
Car il m'est impossible
D'oublier l'amour de tes yeux
Je ne saurais être malheureux
Car il m'est impossible
D'oublier la beauté des cieux
Je ne saurais être malheureux
En tant qu'être humain
Je suis enfant de Dieu...
Car il m'est impossible
D'oublier la joie des valeureux
Je ne saurais être malheureux
Car il m'est impossible
D'oublier l'amour de tes yeux
Je ne saurais être malheureux
Car il m'est impossible
D'oublier la beauté des cieux
Je ne saurais être malheureux
En tant qu'être humain
Je suis enfant de Dieu...
samedi 4 avril 2009
L'escargot
Un mollusque se traîne
Dans les profondeurs
Ses humides antennes
Dérangent les penseurs
Limitation souterraine
A la folie des grandeurs
Cet escargot ramène
Aux ténèbres intérieures
Dans les profondeurs
Ses humides antennes
Dérangent les penseurs
Limitation souterraine
A la folie des grandeurs
Cet escargot ramène
Aux ténèbres intérieures
vendredi 3 avril 2009
Photo souvenir
Qu'est devenu ce petit garçon?
Ses bleus s'accrochent à l'avenir
Ses yeux scintillent et soupirent
Ses lèvres miment tant de questions
Que personne ne se pose...
Que personne ne se pose...
Qu'est devenu ce petit garçon ?
Ses mains tâtonnent le destin
Son regard questionne le chemin
Son rire résonne dans une chanson
Que personne n'entend...
Que personne n'entend...
Qu'est devenu ce petit garçon ?
Sur le cliché en blanc et noir
Oublié dans un placard
Que personne ne voit...
Que personne ne voit...
lundi 30 mars 2009
Quiétude
Une présence ronronne en douceur
Les astres scintillent sur le rivage
La vague pose sa nonchalance
Un parfum apaise le malheur
Sur la toile du mystère sauveur
La foi emplit les dunes sauvages
Enlace la plaine des souvenances
Et fait germer la graine du cœur
Et voilà que cette lueur
Tissant des lunes sur un nuage
Survole la terre de l'existence
Et va plus loin que la douleur
Les astres scintillent sur le rivage
La vague pose sa nonchalance
Un parfum apaise le malheur
Sur la toile du mystère sauveur
La foi emplit les dunes sauvages
Enlace la plaine des souvenances
Et fait germer la graine du cœur
Et voilà que cette lueur
Tissant des lunes sur un nuage
Survole la terre de l'existence
Et va plus loin que la douleur
dimanche 29 mars 2009
?!
Quel sens chercher et quel sens choisir ?
Le sens organique ou le sens de l'essence !
Quelle vie aimer et quelle vie haïr ?
La vie pragmatique ou la vie en présence !
Quelle loi respecter et quelle loi abolir ?
La loi du tragique ou celle de l'espérance !
Quelle voix écouter et quelle voix bannir ?
La voix sarcastique ou celle de la renaissance !
Le sens organique ou le sens de l'essence !
Quelle vie aimer et quelle vie haïr ?
La vie pragmatique ou la vie en présence !
Quelle loi respecter et quelle loi abolir ?
La loi du tragique ou celle de l'espérance !
Quelle voix écouter et quelle voix bannir ?
La voix sarcastique ou celle de la renaissance !
Les vaisseaux de l'au-delà
Des embarcations artisanalesMouillent dans le port, le temps de la vie
Bâties avec ferveur viscérale
Des remords et des malfaçons aussi
Les mâts sont construits en bois de cèdre
Mais il arrive qu'ils soient pourris
Les voiles sont cousues du fil de l'être
Ou avec des toiles de mépris
Les marins sont choisis pour leur grand cœur
Ou à la hâte, parmi les pervertis
Les gouvernails, symboles de l'honneur,
Sont parfois détraqués par l'envie
Les proues forgées dans les mémoires
Par ciel radieux ou temps de pluie
Se révèlent telles des œuvres d'art
Ou les démons d'une sombre nuit
Quand arrive la fin de l'âge
Tout homme embarque depuis son lit
Pour un éternel voyage
Sur le vaisseau qu'il a construit...
Bâties avec ferveur viscérale
Des remords et des malfaçons aussi
Les mâts sont construits en bois de cèdre
Mais il arrive qu'ils soient pourris
Les voiles sont cousues du fil de l'être
Ou avec des toiles de mépris
Les marins sont choisis pour leur grand cœur
Ou à la hâte, parmi les pervertis
Les gouvernails, symboles de l'honneur,
Sont parfois détraqués par l'envie
Les proues forgées dans les mémoires
Par ciel radieux ou temps de pluie
Se révèlent telles des œuvres d'art
Ou les démons d'une sombre nuit
Quand arrive la fin de l'âge
Tout homme embarque depuis son lit
Pour un éternel voyage
Sur le vaisseau qu'il a construit...
mardi 24 mars 2009
Un doux réveil...
Les rêves virevoltent enivrés
Et se prélassent dans les sphères lisses
Et se prélassent dans les sphères lisses
De l'oreiller arrimé aux oreilles
De l’enfant farfelu défiant les fées
Le sourire sous la soie dessaoule
La chair chaude réchauffe les choix
Les images s'engagent sans présage
Et coulent les couleurs qui roucoulent
Doucement semé par son sommeil
Satisfait il salue ses sirènes
Sa main habile démêle l'émoi
Il revit et ravi il se réveille...
dimanche 8 mars 2009
Laisser du temps au temps...
Quand je manquais de temps, je n'avais pas le temps de m'en rendre compte...
Maintenant que j'ai le temps, je me rend compte que je le gaspille...
Maintenant que j'ai le temps, je me rend compte que je le gaspille...
samedi 7 mars 2009
Le cycle de la viande...
Manger procure une satisfaction animale
Le corps repu en redemande et puis s'endort
Alourdi il laisse sa force vitale
L'âme s'y enferme et se détériore
L'esprit perd son élan original
La faim s'amplifie encore et encore...
Le corps repu en redemande et puis s'endort
Alourdi il laisse sa force vitale
L'âme s'y enferme et se détériore
L'esprit perd son élan original
La faim s'amplifie encore et encore...
vendredi 6 mars 2009
Virus
Avoir une bonne santé
C'est mieux que d'être fiévreux
Mais si on a la grippe
Il vaut mieux la traiter...
Avoir une fièvre
C'est mieux que d'être cancéreux
Mais si on a le cancer
Il vaut mieux ne pas le traiter comme une grippe...
En somme, il est bon de rester lucide en toute circonstance
en se disant que cela pourrait être pire...
C'est mieux que d'être fiévreux
Mais si on a la grippe
Il vaut mieux la traiter...
Avoir une fièvre
C'est mieux que d'être cancéreux
Mais si on a le cancer
Il vaut mieux ne pas le traiter comme une grippe...
En somme, il est bon de rester lucide en toute circonstance
en se disant que cela pourrait être pire...
mardi 17 février 2009
Une vie qui s'écoule...
Les yeux brûlent
Les fibres se tassent
Les rides pullulent
Le temps passe
Le vent souffle
Les pas s'effacent
L'heure tourne
Des souvenirs ressortent
Des images de toute sorte
Des moments de force
Et des restes de regret
Des crimes de candeur
Des rimes sans âme sœur
Des fenêtres et des portes
Changements de reflets
Voila que les détails surgissent
Que les occasions frémissent
Les soubresaut du passé
Investissent la pensée
Qu’est-ce qui aurait pu changer l'histoire ?
Sur la route des déboires
Les accidents sont des aubaines
Les joies sont des peines
Et inversement
Fort heureusement
Finalement tout roule
A l'arrivée tout se range
Dans la vision étrange
D'une vie qui s'écoule...
Les fibres se tassent
Les rides pullulent
Le temps passe
Le vent souffle
Les pas s'effacent
L'heure tourne
Des souvenirs ressortent
Des images de toute sorte
Des moments de force
Et des restes de regret
Des crimes de candeur
Des rimes sans âme sœur
Des fenêtres et des portes
Changements de reflets
Voila que les détails surgissent
Que les occasions frémissent
Les soubresaut du passé
Investissent la pensée
Qu’est-ce qui aurait pu changer l'histoire ?
Sur la route des déboires
Les accidents sont des aubaines
Les joies sont des peines
Et inversement
Fort heureusement
Finalement tout roule
A l'arrivée tout se range
Dans la vision étrange
D'une vie qui s'écoule...
mardi 20 janvier 2009
Luxure
Elle exerce un pouvoir puissant et réducteur
Sur les minces espoirs des élans du cœur
Elle fait les doux yeux à une horde
Dressée au mieux dans la discorde
Sa splendeur physique sert à assouvir
Une ardeur sadique pour les vains soupirs
Prêtresse absolue de la chair des hommes
Elle les délaisse tout nus à Gomorrhe et Sodome
dimanche 11 janvier 2009
Gaza
Les projectiles écrasent les pères et les enfants
Le brouillard de la mort voile les consciences
Lamentations assourdies des cœurs impotents
La terre promise agonise dans l'indifférence
Comment se fait-il en ce temps
Que les âmes ne savent plus entendre
Le rugissement de ces mamans
Suppliant le ciel de les prendre?
Comment se fait-il en ce temps
Que la raison n’arrive plus à suspendre
La séquence de l’acharnement
Sur des humains réduits en cendres?
Comment se fait-il en ce temps
Que le passé ne serve plus à rendre
La mémoire à des assaillants
Nageant dans de rouges méandres?
Le brouillard de la mort voile les consciences
Lamentations assourdies des cœurs impotents
La terre promise agonise dans l'indifférence
Comment se fait-il en ce temps
Que les âmes ne savent plus entendre
Le rugissement de ces mamans
Suppliant le ciel de les prendre?
Comment se fait-il en ce temps
Que la raison n’arrive plus à suspendre
La séquence de l’acharnement
Sur des humains réduits en cendres?
Comment se fait-il en ce temps
Que le passé ne serve plus à rendre
La mémoire à des assaillants
Nageant dans de rouges méandres?
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