Ils défilent et ils causent
De choses qui les indisposent
Démunis, pusillanimes ou incompris
Ils scrutent l’inconnu, étendus sur le lit
Leurs plaintes camouflent leurs espoirs
Leurs rides complètent leurs histoires
Ils demandent, se lamentent et puis se taisent
De peur que leur mots ne soufflent sur les braises
Leur regard éloigné revient tout d'un coup
Sur le stétho ancré autour de son cou
Et là il est pris dans le vacarme
De leurs yeux hagards qui s'alarment
Entre ses deux oreilles un doux vent respire
Et lui souffle, ô merveille, ce qu'il doit dire...
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