mercredi 15 août 2018

Abba, Père !

Je t’en veux Seigneur, puisque tu ne me fais pas assez souffrir. 
Seule la souffrance rend ma condition humaine digne de communier à la splendeur de ton amour. Je demande donc à souffrir davantage.
Cependant, ton amour infini m’épargne, malgré mes infirmités.
Toi, Père céleste, tu combles mon cœur. 
Que la grâce et la gloire te soient rendues à jamais.


Divine Sagesse

Je m’évertue à vouloir les corriger, les raisonner ou disséquer leurs erreurs. Seigneur, je commet sans cesse ce péché d’orgueil, croyant réussir là où, même toi, tu ne peux agir : ramener à toi ceux qui ne le veulent pas. Pardonne Seigneur, ma prétention et mon ignorance. Donne-moi de participer, sans désespérer, à tes énergies et à ta sagesse.
Aide-moi à faire mienne, la prière de ton fils sur la croix: pardonne leur Père, car ils ne savent pas ce qu’ils font.

Je veux te voir Seigneur

Je veux te voir immédiatement Seigneur. Tu vas encore me dire que c'est ta volonté et non la mienne qui est justice.

Je veux te voir immédiatement Seigneur. Tu vas encore me conseiller de prendre sur moi ton joug, car il est léger et qu’il me procurera le repos, toi qui es doux et humble de cœur.

Je veux te voir immédiatement Seigneur. Tu vas encore me demander d'apaiser ma colère, de me tourner vers l’autre et de retrouver mon cœur d'enfant.

Je veux te voir immédiatement Seigneur, tu vas me faire remarquer que c'est moi qui tourne la tête à gauche quand tu es à ma droite, que je regarde devant, alors que tu es là, juste derrière.

Je veux te voir immédiatement Seigneur, tu vas finir par m’inciter à sonder mes profondeurs, car c’est là que se trouve ton royaume, et c’est là que je dois le chercher.


Je veux absolument te voir maintenant Seigneur, j'ai peur, j'ai soif, j'ai mal au cœur et je ne vis désormais que par le désir de te voir...

jeudi 14 juin 2018

De l’image vers la ressemblance

Le plus difficile pour l’homme est de rester lui-même, et d’être conséquent avec lui-même. Sans duplicité, sans mensonge. Sans changement de discours, d’attitude ou de conviction, au gré des circonstances, des lieux, des émotions ou des personnes.

C’est quelque chose de primordial. Non pas en vue de préserver l’opinion que les autres peuvent avoir de lui, mais pour sauvegarder l’opinion qu’il peut avoir de lui-même. 

Autant l’homme peut, au cours de sa vie, flouer les autres, dissimuler ce qu’il est ou ce qu’il pense, autant il ne peut pas se le cacher à lui-même. Il ne peut pas, indéfiniment, se duper lui-même.

Rester le même dans le silence de son cœur et dans le bruit de ses paroles. Rester le même en présence de ses amis et en présence de ses ennemis. Rester le même en compagnie de son épouse et lorsque l’on s’en trouve éloigné. Rester le même lorsqu’on enseigne nos enfants et lorsque l’on applique nous-mêmes ces enseignements. Rester le même au travail et le même en vacances. Le même dans la joie et le même dans la peine. Le même avec l’intime et le même avec l’étranger. Rester le même avec l’intelligent et le simplet. Rester le même avec le puissant et le laissé pour compte, avec l’opulent et le nécessiteux. Rester le même dans les actes du corps, la pensée de l’âme, et la prière de l’esprit. Rester le même, afin de savoir qui nous sommes et ce qu’on aime.

Le même, le même, le même que qui ? Le même que quoi ? Qui mérite de constituer une telle référence ? Qu’est-ce qui peut constituer un recours, une ligne de conduite, d’être, de penser ou d’aimer ? Existe-t-il cet homme irréprochable ? Existe-t-elle cette philosophie parfaite ? Existent-ils ces principes immuables ?
Existe-il ce système où nous pouvons être totalement satisfaits de notre attitude, notre pensée, sans n’avoir jamais menti à nous-mêmes, que ce soit un peu, un peu plus, ou tout à fait ?
Je ne connais pas un tel homme, je ne   connais pas un tel Dieu, mais je connais, un fils de l’homme et fils de Dieu, dont la vie, l’enseignement, et la résurrection, sont source de vie, de paix, et d’éternité.

Je l’ai connu en faisant une chose toute simple, toute bête, que tout le monde peut faire. J’ai ouvert le nouveau testament et j’ai lu les paroles du Christ, un peu plus chaque jour. Je n’ai pas tout compris, mais j’ai tout aimé. Je ne me suis pas senti meilleur, je me suis senti aimé. Ça n’a pas amélioré spécialement ma vie, mais ça a calmé ma peur de la mort. 

À partir de là, j’ai relativisé mes malheurs, et mon cœur s’est tourné vers les autres. Je sais aimer. Je ne sais pas le dire, je ne sais pas toujours le traduire en actes, mais je sais aimer.

Mon cœur aime, mon âme ne redoute pas la mort, voilà les richesses que m’a octroyées le Seigneur.


Tout le reste n’est que temps et poussière...

dimanche 13 mai 2018

Metanoïa

Voici que je me baisse. Par le trou de la serrure, j’aperçois le sourire de mon ami. Le vrai, l'infini. Celui qui divise le monde, entre ceux qui s’inclinent pour le contempler et ceux qui contemplent leur nombril...

Consolateur

Rassure-toi mon âme 
La création est toujours là 
Aussi belle et douce...

Il est vrai que l’amour
S’est drapé dans le silence
Mais la beauté scintille encore
Dans les pupilles célestes
Que les êtres humains

Ne savent plus regarder...

samedi 24 mars 2018

En Vérité, Il est ressuscité !



En vérité, Il est ressuscité !

En dépit de tout, palpitent les cœurs, germent les graines, et se lève le vent.

En dépit de tout, se perpétue la vie, et bienfaisantes sont les saisons qui la composent.

Garder à l’esprit, en dépit de tout, que l’homme a été créé pour la joie. Une joie que rien ne peut assombrir, pas même les peines que l’homme se fabrique, par ses actes, ses pensées, ses omissions ou ses erreurs.

En dépit de tout, garder la capacité de remercier.
Remercier la vie qui avance, même quand elle nous apporte de la souffrance. Car c’est la profondeur même de notre souffrance qui nous renseigne sur l’ampleur de notre résistance. Assurément, celui qui peut contenir une souffrance sans fin, est un être destiné à l’infini.

Être capable, en dépit de tout, de sourire à l’infini qui nous étreint, avec les mains de la souffrance.
Ne jamais cesser de sourire. Ne jamais tourner le dos au Christ, ne jamais sombrer dans le désespoir.

En dépit de tout, se dire que l’espérance nous est donnée comme une planche de salut, sur une tempête de malentendus, juste pour nous aider à comprendre que tout ira bien. S’accrocher à cette frêle planche, qui nous maintient à flot, avec la conviction que la mer va se calmer, que le rivage va se dessiner.

Il n’y a pas de fatalité. Ce qui nous fait croire à la fatalité, c’est notre orgueil raisonnant et le désespoir auquel il mène.

Absolument rien ne peut nous empêcher d’être heureux, rien ni personne, ou plutôt une personne pourrait le faire, et c’est nous-mêmes.

Rien n’est figé, tout peut être transcendé, transfiguré, ressuscité.
La fin, la destruction, la mort ne sont permis qu’à ceux qui se le permettent.
Il en est de même pour la cicatrisation, la guérison, la rédemption et la résurrection.

Songer une seconde, à un état de douce humilité, où l’on porte sur soi toutes les fautes, même si elles ne sont pas de notre fait. Un état de contrition, où l’on regrette une issue malheureuse, non seulement lorsqu’on en est responsable, mais aussi, chaque fois qu’elle survient, pour ses effets nuisibles sur l’équilibre des êtres qui nous entourent.

Atteindre un état où l’on se sent anéantis mais encore optimistes, battus mais encore combattifs, chahutés et ballottés dans tous les sens, mais encore heureux et souriants.

Atteindre un état où on a toutes les raisons d’avoir raison, mais où on traite les autres, comme si on avait tous les torts.
Un état où on ne raisonne plus, on ne se défend plus, on ne se justifie plus, mais on trouve la force d’aimer, de faire ce qui est bon, de donner ce qui est bon, sans calculer, à qui, ou, et pourquoi, mais juste parce qu’il fait bon d’être bon.

Atteindre un état où notre paix nous donne d’être heureux, instantanément et totalement, indépendamment de tout et de tous, et que pour exhaler cette paix, nous ressentions le besoin impérieux de donner sans compter, de disparaître pour révéler, de pardonner à ceux qui nous ont injustement traités, d’aimer au point de changer constamment et de constamment changer les autres.

Cette transfiguration qui surpasse toutes les données de la raison, de la pensée et de l’expérience, reste accessible, en dépit de tout. Les épreuves sont permises par Dieu, car elles se révèlent, bien souvent, comme le seul moyen susceptible de nous rendre apte à réaliser un tel état.

Un état de paix et de joie, exprimé envers tous mais indépendant de tous, car il puise sa source dans notre esprit tourné vers Dieu. La foi que la vocation ultime de l’être humain, sa raison d’être, est de glorifier Dieu. Car voilà ce que nous sommes : les notes innombrables et multicolores, d’un refrain éternel, psalmodié à la gloire de Dieu. Et tous nos malheurs s’accumulent du fait que, durant notre existence, nous cherchons notre accomplissement ailleurs.

Rien de ce qui nous arrive n’est injuste, bien au contraire, tout ce qui nous arrive sert à notre édification, à condition que Dieu nous accorde la grâce du discernement.

Car, en vérité, c’est en assumant la mort que le Christ a pu vaincre la mort. Et en ressuscitant, c’est notre nature humaine que le Christ a ressuscité.

En dépit de la mort et en dépit de tout, laissons-nous, à notre tour, envahir, submerger, emporter, comme notre Seigneur, Dieu et sauveur, le Christ, qui est monté sur la croix par amour, avant de ressusciter dans la joie éternelle !





lundi 7 août 2017

Aimer

Aimer c'est apercevoir. Apercevoir la vérité de toute chose...Estomper sa peur dans la splendeur du créé...Se reposer dans la joie d'exister... 

Aimer c'est assumer. Assumer la vie, en écartant toutes les illusions, et en premier l’illusion de l'échec. 

Aimer c'est donner. Donner en toutes circonstances, et précisément lorsque l'on a toutes les raisons d'être malheureux.

La vie est un fleuve intarissable et sans cesse renouvelé, pour celui qui aime et qui se laisse aimer...

samedi 10 juin 2017

Passe par les champs verts

Passe par les champs
Verts
Garde ton cœur grand
Ouvert
Au murmure du vent

Passe par les champs
Verts
Souviens toi longtemps
Des frères  
Et des amis d'antan...

dimanche 4 juin 2017

Rédemption

L'homme est fait d'amour
Par son mensonge, il a enfermé l'amour dans le monde
Puis il a enfermé le monde dans le temps
Puis il a enfermé le temps dans l'ignorance
Puis il a enfermé l'ignorance dans la haine
Puis il a enfermé la haine dans la mort
Puis le Christ est venu
Vrai homme et vrai Dieu
Et il a enfermé la mort dans l'amour...

dimanche 22 janvier 2017

Doit-on haïr la mort ?

Doit-on haïr la mort ? N'est-elle pas notre tendre marraine ?

Quel intérêt et quelle valeur aurait une vie sans fin ? Les erreurs auraient le temps d'être faites, corrigées et même refaites à l'infini. Quelle distinction y aurait-il alors entre une erreur et une correction ? Une chute et une rédemption ?

C'est parce que le temps est limité que le moment est prenant, que la marche est précieuse, que le bilan peut être valeureux ou malheureux lorsque le rideau tombe.
C'est parce que tout peut s'arrêter à n'importe quel moment que l'on apprécie chaque moment qui passe.

Si tout durait infiniment, alors pourquoi s'empresser à construire un peu chaque jour ? Où va-t-on puiser l'énergie pour faire avancer un projet qu'on a tout le temps de finir ? Pourquoi se lever tous les matins et pas une fois par semaine ?

Au matin, la conscience de la mort, ne nous laisse pas d'autre choix que celui d’accaparer la vie. Et la journée terminée, celui qui a apprécié la saveur du temps passé est parfaitement conscient qu'il le doit à l’éventualité que tout s'arrête avec la mort.

La mort n'est donc pas un poison, la mort est un remède qui maintient la vie terrestre en bonne santé...

Sous ton regard Seigneur

Je me retrouve, une fois de plus, placé sous ton regard Seigneur...
J'ai erré, j'ai espéré, puis j'ai désespéré...
J'ai failli comprendre, j'ai failli apprendre, puis j'ai failli....
Me voilà de retour devant toi Seigneur, non pas grâce à mon parcours, mais grâce à ton amour...

lundi 28 novembre 2016

Source de vie

Tout n'est pas
Comme on nous l'a appris
Le réel est simple
Il suffit
D'aimer
Et l’horloge déroule
La vie s’écoule
Dans la joie
D'être ici...

jeudi 17 novembre 2016

Apparences

Apparences, Apparences, Apparences... 

L'homme les respire, les désire, les invente, les diversifie, les épuise et les détruit. Inlassablement, il ressent de nouveau le besoin d'en posséder d'autres, plus nombreuses, encore plus futiles, encore moins utiles, juste pour combler la vacuité et calmer l'angoisse des accoutrements usés, des apparats inopérants et des vieilles façades. 
L'apparence remplace l'essentiel comme la drogue remplace la joie de vivre. L'apparence dirige les pensées, égare les idées, déracine les sentiments. 
Tour à tour l'apparence prend l'allure d'un trophée, d'un sondage, d'un habit, d'un gala, d'une ride effacée, d'un bolide rutilant, d'un marché conclu, d'un bijou clinquant, d'un diplôme, d'une mode, d'une élection, d'une domination, d'un fait d'arme. 
L'apparence grime la réalité et par conséquent elle enterre l'essentiel. L'apparence tue l'homme et pourtant il la poursuit, comme un mouton galeux, tout simplement parce qu'il lui a attribué tous les espaces qu'occupe normalement la vraie vie, après avoir séquestré celle-ci dans le cachot de l'ignorance, loin de sa conscience...

lundi 31 octobre 2016

Orgeuil(s)

Orgueil de ceux qui font le mal 
Et vanité de ceux qui pardonnent
Orgueil de ceux qui prennent 
Et vanité de ceux qui donnent
Rien ne fonctionne
Tant que orgueil et vanité
Fredonnent
Aux oreilles de l’humanité... 

samedi 15 octobre 2016

Économie divine

Lorsque l’errance chaotique de l'homme est régulièrement confrontée à l’amour infini de Dieu, alors la plaie abyssale de ses souffrances se transforme progressivement  en une profonde cicatrice de joie...

lundi 19 septembre 2016

Hommes de peu de foi

Les hommes s'étonnent fréquemment de la discrétion de Dieu à leur égard : si son existence était irréfutable, alors pourquoi sa présence n'est-elle pas flagrante dans leur vie ?
La raison en est que les effets de la rencontre entre Dieu et l'homme ne dépendent pas exclusivement de la présence de Dieu. Si c'était le cas, tous les hommes deviendraient automatiquement des saints, puisque Dieu qui est amour infini se déverserait totalement en eux. 
En réalité, la rencontre avec l'omniprésence de Dieu dépend en grande partie du libre arbitre de l'homme et de son adhésion libre à l'appel de Dieu. C'est ainsi qu'en pratique les hommes ne récoltent qu'une petite part de Dieu quand leur foi infinitésimale rencontre son amour infini...

dimanche 11 septembre 2016

Et le reste vous sera donné de surcroît

Croire en Dieu n'abolit pas les souffrances de ce monde, mais cela permet aux habitants d'un monde de souffrances d'accueillir en eux le royaume de Dieu...

N'allons donc pas chercher des miracles impressionnants, des manifestations surréalistes, ou  des interventions radicales du Seigneur dans notre monde, car la délivrance que Dieu peut nous accorder sur cette terre n'est rien d'autre que l'acquisition intérieure du royaume Céleste...

samedi 10 septembre 2016

Le sens du prochain

Depuis que le Christ s’est incarné, Dieu a pris la forme de l'homme. Quant à l’usurpateur, il prend régulièrement la forme de fausses divinités. Par conséquent, l’homme qui aime un Dieu qu'il s'est malencontreusement choisi, peut se retrouver à vénérer le Diable. Tandis que l'homme qui aime son prochain, sans défaillir, est certain de vénérer le vrai Dieu...

mercredi 31 août 2016

Enfants de Dieu



Voilà une réalité spirituelle que l'homme a du mal à assumer :

Durant notre enfance, Dieu met naturellement à notre portée une connaissance instinctive des secrets de la vie. Suivent des années de mise à l'épreuve, un parcours semé d'embûches, que l'on appelle communément la vie adulte. Si au bout de cet âge, dit "adulte", nous réussissons à conserver l’empreinte de ces secrets dans les confins de notre âme, alors Dieu nous gratifie à nouveau du bienheureux esprit de l'enfance, nous garantissant par là de quitter la vie terrestre avec un sourire espiègle et une âme paisible...

L'Evangile de Mathieu (18.1-4) nous explicite le pouvoir salutaire de l'esprit de l'enfance : 


A ce moment les disciples s'approchèrent de Jésus et dirent: "Qui donc est le plus grand dans le Royaume des Cieux?" Il appela à lui un petit enfant, le plaça au milieu d'eux et dit: "En vérité je vous le dis, si vous ne retournez à l'état des enfants, vous n'entrerez pas dans le Royaume des Cieux. Qui donc se fera petit comme ce petit enfant-là, celui-là est le plus grand dans le royaume des Cieux"



Divin Amour

Nous vivons une époque où les personnes tiennent absolument à souligner leur différence et leur singularité. Dans le même temps, ces mêmes personnes aspirent à être acceptées et aimées de tous...
Il en résulte que les relations humaines, et notamment amoureuses, sont immanquablement empreintes de dualités, fluctuations et contradictions...
La raison en est que nous concevons nos relations en général, et amoureuses en particulier, sur un mode binaire (émotion ou froideur, vérité ou mensonge, paix ou tumultes) alors que la nature véritable de l'amour est trinitaire.
De nos jours, ne subsiste que la relation amoureuse entre deux personnes, les deux ayant éludé une troisième composante, pourtant essentielle à la sauvegarde de l'amour: la relation à Dieu.
Or, en nous révélant sa nature trinitaire, Dieu qui est Amour, nous révélait la nature exacte de l'amour...

Le sens de l’humilité

Lorsqu'ils évoluent en société, les hommes ressentent impérieusement le désir de briller et sont obsédés par l'étalage de la valeur de leur humanité...

En réalité, ce n'est pas à ce niveau que se place le salut de l'homme. Au contraire, l'homme a plutôt besoin de renoncer totalement aux fastes de son humanité, pour être en mesure de se diviniser, tout comme le Christ a dû renoncer totalement à sa glorieuse divinité, pour être en mesure de s'humaniser...

L'union de la nature divine à la nature humaine, en soi inconcevable, n'a pu se faire qu'après la kénose du Christ, son renoncement à la gloire de sa divinité. Tel est le mystère de l'humilité de Dieu...

Par le Christ qui est amour, par le Christ qui est "doux et humble de cœur", Dieu, lui l'infini et l'inconnaissable, a voulu s'humilier afin de pouvoir se faire connaitre et s'humaniser. Tel est le mystère de l'amour de Dieu...

Réciproquement, et ce depuis la résurrection du fils de Dieu qui est devenu homme, l'homme qui aura renoncé à l'orgueil de sa nature, pourra être en mesure de recevoir l'énergie divine par l'Esprit-Saint de Dieu...

Le sens de l'humilité réside dans cette attitude de renoncement à soi, par amour pour Dieu, permettant à l'amour de Dieu de nous restaurer dans notre humanité véritable, une humanité déifiée, par la grâce de l’Esprit, obéissante à la volonté du Père, à l'image du Christ, vrai homme et vrai Dieu.

C'est le sens de la parole du Christ quand il proclame : " les premiers seront les derniers et les derniers seront les premiers"...

lundi 29 août 2016

Mon Polo

Mon sourire
Mon intime plaisir
Mon oisillon ébouriffé
Mon salut
Mon Polo

La vie
Respire
À travers tes yeux
Tu es mon cœur tendre 
Mon enfant hardi
Mon avenir
Embelli
Mon croissant tout chaud
Ma joyeuse envie 

Tant de fois j'ai été surpris 
Et encore aujourd'hui
Par tes malicieux gestes
Tes indomptables envies
Tes idées de fou
Ton regard infini
Tu es la crème de mon coeur 
Le chœur de mes silences

Mon sublime bijou
Mon Polo chéri
Tu es parti
Et cependant tu remplis
Tous les espaces de ma vie...

lundi 4 janvier 2016

La révolte du juste

Coupez-moi la tête, je veux voir avec mon coeur. 
Coupez-moi la tête, je veux me passer des pensées et des pleurs, des raisonnements et des labeurs. 
Coupez-moi la tête, je veux pouvoir voler, sans m'étonner, sans douter, sans me poser.
Coupez-moi moi la tête, de toute manière elle pourrira, dans un crâne craquelé, dans un cimetière oublié, au milieu d'une humanité décimée, par des milliards et des milliards de têtes...

mardi 29 décembre 2015

Où sont passés les anges ?

- Pourquoi nous ne voyons plus les anges ? Où sont-ils passés ?

- Quiconque atteint la sainte humilité est en mesure de discerner les anges. Il n'est donc pas si étonnant qu'a notre époque nous ne puissions plus les voir, alors qu'ils sont toujours là...