vendredi 12 décembre 2008

L'instant

Dans le calme, au fin du fond
S'étire la respiration
La balance est naturelle
Les pensées sédimentent

Le soir s'achève sur une ritournelle
Porteuse de vagues turbulences
Les nuées d'ailes quittent les narines
Et embaument un espace sans fin

La peau se pose et se repose
Les cils se ferment sur mille rubis
Tout se range dans ce corps amphibie
Immergé dans diverses sphères

Si simple, éphémère et prospère
Ce bonheur qui germe de l'intérieur...

Aucun commentaire: